Partenza... -Italie-

Adonis Nombre de messages : 626 Date d'inscription : 06/05/2007

L'Italie. Un si beau pays lorsque l'on supportait sentir le soleil caresser sa peau, se promener en plein jour bien tranquillement en faisant de temps en temps un tour dans les boutiques. Mais bon, lorsqu'on ne parlait pas un mot d'italien, que le shopping était une vraie torture et qu'accesoirement on était un vampire, c'était loin d'être la cité de la joie. Mais je me devais de me rendre là-bas pour assister au rassemblement du Sénat Vampirique, ordre de Carlisle et d'Aurore, qui en avait plus qu'assez de me voir traîner dans notre maison de vacances en Autriche et broyer du noir. Pourtant depuis le choix d'Esmée, on ne pouvait pas dire que je me comportais différement. J'étais toujours aussi froid avec les autres, sans parler des sorties toujours aussi rare et ennuyeuse que je faisais.
La seule de la famille qui était heureuse de partir était bien sûr Alice. Elle ne pensait qu'à ce voyage, cochant inlassablement les cases de son calendrier pour voir les jours qu'il lui restait à attendre. Malheureusement, la date fatitique arriva plus vite que je ne le pensais et je retrouvais embarquer dans la berline de mon "père", forcé de me comporter comme le fils de la gentille famille qui partait en vacances histoire de rencontrer de lointain parents.

Lilith Nombre de messages : 662 Age : 33 Date d'inscription : 17/05/2007

L'italie pouvait être un si beau pays à ses heures perdues, et la parcourir en compagnie de Wolfgang et de la petite troupe était tellement agréable ! J'avais d'abord été surprise de devoir m'y rendre, mais j'en étais heureuse. Je n'avais jamais visité d'autres pays et cette perspective était particulièrement grisante !

Wolfgang m'avait annoncé un matin qu'il était convoqué auprès du Sénat Vampirique, dont je devais avoir entendu parler une ou deux fois, si mes souvenirs ne me trahissaient pas. J'avais seulement oublié en quelle occasion, et en quoi il consistait réellement. Il m'expliqua des choses que j'oubliai tout autant, enthousiasmée par la promesse d'un grand voyage ! J'avais passé des heures à penser à tout ce que j'allais emporter, puis d'autres longues heures à me décider, encore de nouvelles devant ma valise à y déposer, enlever, redéposer mes affaires,... L'aide de Wolf m'avait été bien utile lorsqu'était venu le temps de la refermer !

A peine arrivée, et déjà repartie. Cette vie semblait remplie d'aventures plus palpitantes les unes que les autres. Cela me confortait dans le choix que j'avais fait, même s'ils me manquaient tous ! Mais je me sentais bien avec cette nouvelle famille qui m'avait accueillie à bras ouverts et avec le sourire. Je m'étais tout de suite sentie des leurs, et ils me l'avaient fait ressentir bien plus encore ! Que c'était agréable...

Arrivé dans ces contrées ensoleillée, dans ces rues remplies de diverses boutiques, j'eus envie d'aller tout visiter, pour connaitre chaque parcelle de ce pays. Les gens, marchant parfois vite, parfois flânant dans les rues, me semblaient si étranges, si différents, alors qu'ils étaient pareils. Tout me paraissait différent de l'Allemagne, tout était étrangement différent...

Je me promis d'apprendre l'italien, alors que j'entendais des dizaines de conversations que je ne comprenais absolument pas. C'était pourtant joli, mélodieux, et agréable. Il fallait que je puisse parler comme eux un jour ! Après tout, j'avais toute la vie pour le faire...

Adonis Nombre de messages : 626 Date d'inscription : 06/05/2007

Une fois face à lui, le grand hôtel dans lequel nous étions descendu me paru encore plus déprimant que la ville tout entière. Qui plus est Anzio, qui était bien plus petite que Rome bien sûr, était d'un ennui mortel. C'est donc avec le plus grand des plaisirs que je suivis Carlisle dehors, pendant qu'Alice et Aurore partaient pour une journée de shopping endiablée sous ce soleil de plomb. Heureusement que ce quartier de Rome avait été réservé aux vampires suite à la catastrophe qui avait demander aux Maîtres beaucoup d'énergie. Après tout ce n'était pas commun de devoir effacer la mémoire de centaine de personnes pour éviter que notre secret soit révélé à la face du monde.
Après quelques pas dans la rue, le patriarche de notre famille m'intima de tourner à droite et de prendre les escaliers. Vieux et très mals éclairés, ils étaient loin d'être des plus accueillants. Me mouvant donc tranquillement dans l'obsucurité, je tentais vainement de découvrir ce qui composait l'étrange parfum qui flottait ici. Mais les notes fleuries stagnant à hauteur de mon visage m'empêchèrent toute découverte. Mais qu'est-ce qu'avait ces gens à aimer les fleurs et à en parfumer tout leurs locaux?

Ludwig?

Soudainement interpellé par Carlisle, je tournais la tête vers lui pour voir ce qu'il me voulait ne voyait pas l'utilité de lui répondre. Il fallait aussi préciser que je n'avais pas désserré les lèvres depuis longtemps, très longtemps. Quant à mon don, j'avais tout simplement décidé de verrouiller mon esprit ne supportant pas d'entendre les pensées des gens, surtout celle des amoureux transis ou des petits couples parfait.

Sais-tu où nous, nous trouvons en ce moment?

J'agitais vaguement la tête pour lui signaler que je n'en avais aucune idée. Disons plutôt que je n'en avais rien à faire. Je me fichais bien de ce qu'il pouvait bien avoir à dire pour meubler la conversation. Le pauvre allait sûrement commencer à manquer de conversation...

Ces couloirs vont nous mener au Vatican. Enfin plus précisément sous celui-ci. La salle du conseil se trouve là-bas.

Alors comme ça la religion se mêlait à ça? Cela était réellement choquant. Comment le pape pouvait-il prétendre à la paix et l'interdiction de la mort dans toute ses formes, tout en cautionant la mort de dizaine de personnes dans le but d'abreuver les vampires.

Une fois dans la salle du conseil, je pris place dans un des gradins comme me l'avait indiqué Carlisle. Les places avaient déjà été désigné et c'est pas ordre alphabétique et ainsi que par âge que nous avions été dispatcher. M'installant confortablement dans le fauteuil couvert de velour rouge, j'attendis patiement que les autres personnages qui allaient y assister tout comme moi.

Lilith Nombre de messages : 662 Age : 33 Date d'inscription : 17/05/2007

Mais pour l'instant, nous avions apparemment quelque chose à faire. Je suivis Wolfgang qui me mena jusqu'à un escalier étrange et sombre, peu attrayant à vrai dire. Le parfum flottant ici était agréable, composé de plusieurs fragrances fleuries. J'en oubliai presque durant un instant de rester derrière lui, m'arrêtant dans la rue pour respirer la douceur -acidulée par endroits- de ces nombreuses fleurs. Il me rappela gentimment à l'ordre en attrapant ma main et me tira avec délicatesse jusqu'à une immense salle en gradins. Mon regard voltigea avec admiration sur cette grande pièce luxueusement décorée. On aurait pu croire à un enfant dans un magasin de jouets -à peu de choses près, en disant que je n'avais pas les étoiles dans les yeux .

-Tu dois prendre place de ce côté-là. Je t'accompagne à ta place et ensuite j'irai à la mienne.

"Je ne peux pas être à côté de toi ??" demandai-je en faisant la moue.

-Désolé, ce n'est pas moi qui décide de cela. Mais je reviendrai te chercher après !!

Il me sourit, et je lui souris en retour, à moitié contente. Mais je n'avais pas tellement envie d'assister à ce conseil...

-Tu n'auras rien à faire, juste écouter ce que les autres disent. Tu verras, ça passera vite !

"D'accord. Je t'attendrai alors."

Il me tira encore jusqu'à ma place mais, arrivée à mi-hauteur, je remarquai mon frère qui était installé dans un des fauteuils. Le voir me fit un choc énorme, je n'aurais jamais imaginé qu'il soit ici -chose idiote, à vrai dire. Et Wolfgang avait tout l'air de se diriger droit sur lui, l'ayant aussi remarqué. Il s'arrêta et le salua d'un vague signe de tête avant de m'indiquer le siège à côté de Ludwig.

-Ne bouge pas de là, et sois sage !

Je souris et acquiesçai, il posa un baiser sur mon front et s'en alla pour prendre sa propre place. Je m'assis à côté de mon frère, quelque peu tendue. Je n'osais rien dire, de peur de le blesser plus encore... Peut-être qu'en restant silencieuse, le moment passerait vite et rien de mauvais n'en découlerait...

Adonis Nombre de messages : 626 Date d'inscription : 06/05/2007

Malgré le fait que Carlisle m'ait annoncer la présence d'Esmée durant la semaine que nous allions passer en Italie, je n'aurais sincèrement pas cru la rencontrer si tôt. Je n'avais même pas mit les pieds ici depuis vingt-quatre heures que déjà elle se présentait devant moi avec la plus "charmante" des compagnies. Voilà la raison principale pour laquelle je n'avais aucune envie d'entreprendre ce stupide voyage.
Saluant brièvement Wolfgang, je me contentais de détourner les yeux, prenant soin de faire semblant d'inspecter les personnes qui pénétraient dans la grande salle en ce moment. Une fois l'autre abruti partit, je me permis légèrement de l'observer du coin de l'oeil, cherchant à détecter la moindre marque de changement chez elle. A part son attitude, qui montrait clairement qu'elle n'était pas très à l'aise, tout était comme avant...
Bien que décidé à ne pas lui parler, je ne pu m'en empêcher. J'avais besoin de savoir. Savoir quoi? Oh des choses très simple. Les questions basiques dont on écoute rarement les réponses mais qui pour une fois m'intéressait terriblement. Allait-elle bien? Se portait-elle bien dans sa nouvelle famille? Et si elle regrettait de nous avoir quitter?

Tu as l'air en forme... Disons plus souriante car le teint blafard ça n'est pas près de s'arranger. soufflais-je, presque surpris d'entendre à nouveau le son de ma propre voix. Je sais que cela ne me regarde aucunement mais est-ce que ça va? Tu t'habitues à ta nouvelle famille?

Lilith Nombre de messages : 662 Age : 33 Date d'inscription : 17/05/2007

Le silence s'était installé entre nous depuis un bon moment déjà, et il fallut qu'il le brise ! Voulait-il faire de l'humour en disant cela ? Et désirait-il réellement entendre mes réponses ?
J'hésitai un long moment à lui répondre, trépignant sur ma chaise, tiraillée par un dilemme. C'était difficile.. Pourquoi avait-il fallu qu'il me demande cela ? Je ne savais même pas quoi dire !

"Eh bien... Oui, je vais bien. Et je m'habitue à tous le monde ! Ils sont tous adorables avec moi, je les adore !!!!!!"

J'avais été un peu trop explicite à mon goût, mais préférai ne pas y prêter attention. Après tout, je pouvais bien être sincère avec lui. D'ailleurs, en parlant de sincérité, pouvais-je lui dire autre chose ? Quelques petits mots qui me brûlaient les lèvres, et que j'osais à peine avouer, quoique pourtant faisant partie intégrante de ma pensée. Prenant une grande inspiration -peu nécessaire certes, mais rassurante-, je me laissai le lui avouer.

"Mais vous me manquez..."

Voilà, c'était dit ! Je le lui avais dit, j'avais osé.
Je me recroquevillai dans mon fauteuil, souhaitant à l'instant disparaitre, comme si le fait de lui avoir avoué était une honte à laquelle je ne pouvais pas m'opposer. Pourtant, je me surpris à guetter sa réaction avec plus d'attention que je ne le pensais...

Adonis Nombre de messages : 626 Date d'inscription : 06/05/2007

Même si cela était plus douloureux encore que la souffrance que j'avais enduré durant ma transformation, j'acceptais sa réponse avec un certain soulagement. Quoi qu'elle puisse dire ou faire, tant qu'elle était heureuse, je serais en mesure de tout lui pardonner, même la pire des trahison. Mais alors que je me plaisais à retourner dans mon mutisme habituel, qui m'était devenu si confortable, elle interompit le fil de mes pensées pour formuler quelque chose auquel je ne m'attendais pas mais que je fus des plus heureux d'entendre. Cela signifiait donc qu'elle pensait encore un tout petit peu à moi...
Essayant de me reformer intérieurement, je cherchais les mots qui pourraient convenir dans ce genre de situation. Devais-je nier l'affaire ou me montrer naturellement à elle? Ou alors me devais-je désormais de retourner à ma place tout simplement.
Hésitant longuement sur le geste, je tendais la main vers elle pour ébourrifer très légèrement ses cheveux avant d'ajouter sur un ton plus enclin à la plaisanterie.

J'espère bien petite soeur...

Reprenant mon masque habituellement froid, je me remis à guetter l'arrivée des sénateurs en espèrant être sauvé. Je ne pouvais vraiment pas rester à ses côtés et faire semblant que tout allait bien très longtemps.

Lilith Nombre de messages : 662 Age : 33 Date d'inscription : 17/05/2007

Un instant, je regrettai de lui avoir dit : lorsqu'il se mit en tête d'ébouriffer mes cheveux ! Mais je ne l'en empêchai pas, trop contente de retrouver un certain contact -même extrêmement minîme- avec lui. Ce qu'il me dit ensuite aurait du être sur le ton de la plaisanterie, mais il n'en fit rien. Je reçus plus sa remarque comme une gifle en pleine figure, comme un reproche -justement formulé- à mon égard. Il avait repris son masque froid et, parfois, terrifiant, en passant à autre chose, comme s'il m'oubliait.
Je le fixai durant un long moment, ahurie et incapable d'ajouter autre chose, avant d'arriver à recouvrer mes esprits. Non mais ne m'avait-il pas demandé, à ce moment-là, de choisir ? N'était-ce pas lui qui me l'avait demandé ?!! Comment voulait-il que je réagisse ? Ce n'était pas simple, et pas fairplay de sa part non plus ! N'avait-il pas dit qu'il respecterait mon choix ?!

Je respirai et détournai les yeux pendant quelques instants, pour me calmer. Je ne voulais ni laisser ma colère éclater, ni pleurer devant tout le monde !
Lorsque je me fus assurée qu'il n'y aurait pas de problème -venant de moi-, je me tournai à nouveau vers lui sans arriver à croiser son regard qui me fuyait.

"Ecoute, Ludwig..." commençai-je en butant sur les mots.

"Cela me fait aussi mal qu'à toi, de me retrouver loin de toi !! Mais pourquoi m'avoir demandé de choisir entre toi et mes nouveaux amis ? Tu m'as toujours dit de me faire des amis, de ne pas rester seule. Et, maintenant que j'en ai enfin, tu me demandes de les abandonner pour toi ? Où est la logique dans tout cela ? Pourquoi devrais-je choisir entre mon frère et Wolfgang et les autres ? Ce n'est pas juste de ta part...
Sur le moment même, je n'ai pas eu le loisir de réfléchir à tout ça. Mais j'en ai eu tout le temps après, entre deux crises de larmes. Je ne comprends toujours pas pourquoi tu m'as demandé une telle chose... Je n'aurais jamais pensé cela venant de toi !"

Je parlais le plus bas possible, en essayant de contrôler mes haussements de voix involontaires.

"Wolfgang ne t'a rien fait !!!" ajoutai-je en parlant plus fort que je ne l'aurais dû, sans me rendre compte que les vampires nous entourant nous écoutaient avec attention, sans en donner l'air.

Adonis Nombre de messages : 626 Date d'inscription : 06/05/2007

Tu ne peux pas comprendre...!

La réplique avait été mordante, cherchant avant tout à couper court à cette discussion qui ne nous apporterait strictement rien. Il me fallait une sortie de secours, quelque chose à dire pour qu'elle se calme et si possible qu'elle ne s'occupe plus de moi. Malheureusement celle-ci ne semblait guère exister et la présence des autres vampires autours de nous n'arrangeait vraiment rien.

Wolfgang m'insuporte voilà tout.

Me levant soudainement, je quittais mon siège pour retourner dans l'allée central. Comme si j'allais rester ici, à me remarquer par tout le monde. Grimpant les marches quatre à quatre, je me retrouvais dans le hall, dans lequel nous étions passer il y a une dizaine de minutes, et allais m'installer sur l'acoudoir d'un canapé. Sortant une barre de chocolat de ma poche, j'arrachais rageusement l'emballage avant de mordre dedans espèrant que cela allait me calmer.

Lilith Nombre de messages : 662 Age : 33 Date d'inscription : 17/05/2007

Il me jeta à la figure un "tu ne peux pas comprendre" plus que piquant, signifiant qu'il voulait que je me taise et le laisse tranquille. Tout ça pour couper court à mes questions, pour ne pas devoir y répondre !
Il lâcha cependant que Wolfgang l'insupportait avant de se lever soudainement et de s'éloigner à toute vitesse. Cela faisait si longtemps que nous ne nous étions pas vus, et voilà comment il réagissait !! A croire que je ne lui manquais même pas un peu...

Je ne voulais pas le rejoindre, et pourtant j'en avais terriblement envie. Ce qui me décida enfin à me lever fut le fait que je n'en avais pas fini avec lui et que j'étais loin d'être satisfaite de son unique réponse !
Je suivis le même chemin que lui, fixant le sol, consciente d'avoir la moitié de l'attention sur moi. Je ne pus abandonner mon malaise face à cela que lorsque je fus hors de leur portée, dans le hall qui nous avait accueillis à notre arrivée, Wolfgang et moi.

Il était là, devant moi, installé sur l'accoudoir d'un canapé, en train de passer ses nerfs sur une pauvre barre de chocolat. Je m'arrêtai un instant pour l'observer, avant de m'approcher à vive allure. Sans rien dire, je lui piquai son chocolat -n'hésitant pas à le lui arracher des mains avec force- et mordis dedans pour me calmer à mon tour. Je le terminai et lui rendis son papier avant de me ralécher les doigts devant lui -moi, sadique ?!- et de tourner les talons, m'éloignant aussi subitement que je m'étais approchée. J'étais à peu près certaine qu'il allait réagir à cette provocation !

Adonis Nombre de messages : 626 Date d'inscription : 06/05/2007

Alors que je pensais enfin être tranquille, Esmée refit son apparition. Non mais elle me poursuivait aujourd'hui cela n'était pas possible! Le pire c'est le geste qu'elle fit par la suite. Comment avait-elle oser m'arracher mon chocolat des mains? Surtout elle qui savait à quel point j'aimais cette sucrerie! En plus elle ne manqua absolument pas de culot en la dévorant avant de se relècher les doigts. Complètement prostré, je la regardais poser le papier dans ma main qui avait tenu la barre avant de tourner les talons. Et elle croyait s'en sortir de cette façon?!

Hé tu crois t'en aller où comme ça?!

Me levant subitement, j'allais jusqu'à elle pour attraper son poignet et la retenir. Elle n'allait pas s'en sortir comme ça, je voulais qu'elle me donne un autre chocolat ou en tout cas quelque chose d'équivalent. La tournant vers moi, je la toisais une moue boudeuse, très rare, plâtrée au visage. Comment pouvais-je bien présenter les choses?

Dis donc c'est quoi ces manières Blutsauger? On ne t'a jamais dit que cela ne se faisait pas de voler, surtout du chocolat! C'est un crime qui mérite punition... souriant légèrement, je me penchais vers elle avant d'ajouter. Surtout lorsqu'on n'en a plein les lèvres.

Fier de mon excuse, je l'embrassais, excerçant une très légère pression pour récupérer le délicieux chocolat. Une fois fait, je passais mon pouce sur mes propres lèvres profitant encore de son goût.

Hum tu es pardonnée...

Lilith Nombre de messages : 662 Age : 33 Date d'inscription : 17/05/2007

Durant un instant, je crus qu'il n'allait finallement pas réagir, mais il confirma bien vite ma pensée en me rattrapant par le poignet d'un geste empressé. Je me retournai -quelque peu forcée- et remarquai une moue boudeuse accrochée à son visage, ce qui ne lui ressemblait pas tellement. Qu'avait-il en tête ?

Je voulus répliquer que je n'en avais rien à faire de lui avoir volé son chocolat, mais je fus paralysée par son geste auquel, il fallait bien l'avouer, je ne m'étais pas attendue le moins du monde. J'écarquillai d'abord les yeux, extrêmement surprise. C'était si étrange, après ce qu'il avait dit, ou plutôt ce qu'il n'avait pas dit tout à l'heure ! Si soudain, imprévisible -ou était-ce tellement visible, après tout ?

J'eus à peine le temps de fermer les yeux que déjà il libérait mes lèvres. Je les rouvris vite pour ne pas paraitre trop... je ne sais pas ! Il choisit son moment pour m'annoncer que j'étais pardonnée. S'il ne fallait que ça pour être pardonnée, il n'avait qu'à m'embrasser encore une centaine de fois de cette façon, et tous mes crimes seraient expiés avec bonheur ! Seulement, cela m'aurait beaucoup étonné qu'il recommence.

*Vraiment, n'essaye pas de changer de sujet...* avais-je envie de lui dire, redescendue de mon petit nuage temporaire. Mais avais-je réellement envie de relancer une dispute entre nous ?

"Ludwig..." essayai-je d'articuler, parce qu'il le fallait bien.

"Si tu as des choses à me reprocher, dis-le ! Et je sais que tu en as, alors ne fuis pas encore une fois. Mais dis-toi que je ne suis pas la seule dans l'histoire. Je n'ai pas pour habitude de rejeter mes fautes sur les autres, alors j'espère que tu te rendras compte que toi aussi, tu as des torts. Peut-être moins que moi, peut-être plus. Cela ne m'intéresse pas de le savoir. Tout ce que je veux, c'est que tu m'expliques... J'aimerais comprendre, car, en effet, je ne comprends rien ! Et je pourrais le faire, si seulement tu prenais le temps de me mettre au courant... Je ne te demande que quelques instants, après lesquels je te laisserai en paix si c'est ce que tu désires."

Je sentis une vague de tristesse, causée par le sentiment de rejet et d'abandon que je ressentais, monter en moi. Mais je ne voulais pas qu'une fois de plus, elle prenne le dessus sur moi, aussi résistai-je tant que je pus !

"Juste quelques minutes, s'il te plait..."

Adonis Nombre de messages : 626 Date d'inscription : 06/05/2007

Je ne veux pas que tu me laisses... Bien au contraire, j'aimerais que tu restes à mes côtés mais cela est totalement impossible. La famille de Wolfgang et la nôtre est incompatible. Enfin, c'est ta famille maintenant...

M'éloignant d'un ou deux pas d'elle, je gardais néamoins sa main dans la mienne. Levant rapidement les yeux pour la toiser, il le fallait bien lorsqu'on passait à une vrai conversation. Réfléchisant à ce que j'allais dire je trouvais enfin par quoi commencer.

D'accord je t'en veux. Mais ce n'est rien par rapport au sentiment que je ressens quant je pense à moi. Je m'en veux de t'avoir demander de choisir, de ne pas avoir réussi à te retenir. C'est vrai quoi, pourquoi ais-je fait une telle bêtise?!

La lâchant finalement, je passais la main dans mes cheveux pour les remettre en arrière comme il me gênait. Il était grand temps que je les coupe.

Mais en réalité, il n'y a rien à comprendre. C'est moi qui suis trop compliquer, je me prends la tête pour rien...

Lilith Nombre de messages : 662 Age : 33 Date d'inscription : 17/05/2007

Ses paroles m'allèrent droit au coeur, je m'en imprégnai autant que je pus. Ainsi, je lui avais manqué, et il aurait voulu que je reste...

"Pourquoi ? Pourquoi ne sommes-nous pas compatibles ? Je ne vois aucune raison pour appuyer ce que tu dis là ! Tu te trompes !"

Je pris une énorme inspiration et en profitai pour ravaler mes larmes. Il s'éloignait déjà de moi, ce qui me peinait horriblement. Pourquoi fallait-il toujours nous éloigner l'un de l'autre ?

"Si tu voulais tant me retenir, tu aurais du le faire ! C'est justement parce que tu t'en es empêché que je suis partie... Tu n'as pas voulu me retenir... tu ne l'as pas fait..."

Une goutte d'eau transperça mes paupières et roula doucement sur ma joue. Je perdis en même temps son contact, puisqu'il venait de lâcher ma main.

"Si tu es trop compliqué.. Ne suis-je pas la mieux placée pour réussir à te comprendre ?! Laisse-moi juste le temps... et aide-moi ! Au départ, il n'y a aucune raison de se prendre la tête, Ludwig. Il ne faut pas en inventer ! Tu sais très bien que..."

Je m'arrêtai juste à temps, avant de laisser échapper des mots qui n'auraient pas du venir. En réalité, ces trois mots me manquaient...

"D'accord, oublie !" lançai-je en tournant les talons et en rejoignant la salle du conseil, essuyant mes joues qui commençaient à se barbouiller de larmes salées.

Adonis Nombre de messages : 626 Date d'inscription : 06/05/2007

Je ne pouvais rien faire. Ni rester ici, ni partir. Il fallait que je me décide une bonne fois pour toute et que j'arrête d'infliger ces horribles tortures, à elle, comme à moi. C'était stupide de toujours se tourmenter alors que nous avions l'eternité devant nous...
C'est donc sans la moindre hésitation que je saisisais sa main pour la serrer fermement dans la mienne lorsqu'elle était sur le point de passer la porte.

Cette fois, je ne te laisserais plus partir! Plus jamais! Et surtout pas avec lui...!

La lâchant seulement pour agripper son épaule, je l'emmenais avec moi vers la sortie et ne me mis à courir que lorsque les voix des conseillers eurent échapper à nos oreilles. Nous n'étions désormais plus très loin du dehors où la pluie martelait gaiement les pavés des vieilles rues. Chic la chance devait être avec nous, les rues du quartier humain nous étaient désormais ouverte en plein jour.

Et ne crois pas que je suis entrain d'oublier ce que tu t'es retenue juste à temps de dire. Pour ça, tu me devras une petite explication une fois que nous serons dans un endroit un peu plus tranquille...

Observant le comportement des humains, je me contentais de lui tenir discrètement la main. Ici, par ce temps abominable mais pourtant si délicieux, trempés mais ensemble, nous pouvions agir de la manière la plus normale qui soit. Je n'étais ni son frère, ni un vampire. J'étais juste amoureux d'elle...

Esmée je vais te faire une confidence. Mais attention, je ne le dirais qu'une fois... je marquais une courte pause, pas vraiment à l'aise avec ce genre de débordement d'affection. Quant tu es là, mon monde a tout ce dont j'ai besoin pour avancer...

Lilith Nombre de messages : 662 Age : 33 Date d'inscription : 17/05/2007

Moi qui voulais rejoindre la salle, je fus décontenancée lorsqu'il m'en empêcha de cette manière. Non pas qu'il n'en aurait pas été capable, mais plutôt parce qu'à vrai dire, je ne m'attendais plus à un tel geste de sa part. Ce geste, et cette réaction !

Il me tira vers la sortie, m'entrainant sous la pluie à travers les rues balayées par les humains. Ceux-ci ne pouvaient nous remarquer, puisque le soleil ne transparaissait plus derrière les énormes nuages gris recouvrant le ciel.

Je ne prononçai aucun mot, me contentai de le suivre parmi les rues, n'espérant même pas qu'il sache où il m'emmenait. Tout ce qui comptait à ce moment-là, c'était d'être avec lui... Etais-je censée penser cela ? Peut-être pas, mais je ne pouvais m'en empêcher. Et même la pluie et le vent qui s'incrusait dans mes cheveux et sous le tissu de mes vêtements, me faisant frissonner par leur fraicheur, ne pouvait m'ôter cette idée de la tête.

Observant durant quelques minutes les couples qui marchaient dehors sous ces trombes d'eau, j'eus l'impression de ressembler à n'importe lequel d'entre-eux. Main dans la main, nous avancions comme deux amoureux qui n'étaient pas nous, tout en l'étant. Nous n'étions plus ni frère ni soeur, mais juste deux personnes qui s'aimaient...

Il interrompit mes pensées en m'annonçant quelque chose qu'il ne dirait qu'une seule fois. Je pris bien garde d'y faire très attention, pour ne pas risquer de l'oublier plus tard. C'était tellement agréable de l'entendre le dire de sa propre voix, cette voix qui avait été si absente ces derniers mois. Je m'imprégnai de ces paroles pendant quelques instants avant de lui transmettre une petite pression sur la main.

"Le tien a besoin de moi pour avancer, le mien te réclame pour seulement exister..." dis-je d'une toute petite voix, fixant le sol. Si j'avais pu rougir, je l'aurais fait.

Adonis Nombre de messages : 626 Date d'inscription : 06/05/2007

Absolument comblé par sa réponse, que je n'attendais vraiment pas, un doux sourire me vint aux lèvres. Finalement, Carlisle avait bien fait de m'emmener de force avec lui. Cet homme avait des idées divines par moment, il n'était pas le créateur d'Esmée pour rien...
Portant sa main à mon visage, j'y apposais un baiser avant de lui proposer de trouver un endroit où nous installer. Je la connaisais parfaitement et en ce moment, je me doutais que l'impression de froid devait avoir envahit tout son corps. Une boisson chaude et une part de gâteau, mon envie de chocolat n'était absolument pas passée, ne serait sûrement pas de refus. Surtout que ce n'était pas le genre de chose que nous pouvions faire d'habitude, les brillances de nos peaux sous le soleil était quelque peu handicapante.
Repérant un petit salon de thé des plus charmants, je tournais donc dans sa direction m'arrêtant pour regarder la carte. Mon regard se tourna alors aussitôt sur Esmée, l'interrogeant gentillement.

Cet endroit conviendrait-il à mademoiselle???

Lilith Nombre de messages : 662 Age : 33 Date d'inscription : 17/05/2007

Son baiser sur ma main eut l'incroyable dont de me réchauffer, ne serait-ce qu'un tout petit peu. Je levai les yeux vers lui et lui offris un adorable sourire. J'étais tellement contente de retrouver l'ancien Ludwig, le mien, mon Ludwig !

Il me mena bientôt vers un salon de thé. Je sus alors qu'il avait pressenti le froid qui me mordait la peau et qu'une bonne boisson chaude nous ferait le plus grand bien ! De quand datait la dernière fois où il m'avait emmenée boire un verre ? De longs mois, si pas des années... J'avais du mal à m'en rappeler !

Je regardai à mon tour la carte avant de me tourner vers lui.

"Il me convient parfaitement ! Tu as vu à l'intérieur ?! C'est tellement adorable comme endroit !"

Je le tirai vers la porte et entrai dans le salon de thé. Seules quelques tables étaient occupées, et il faisait calme, ce qui était reposant. Le serveur nous installa à une petite table au fond, près d'un feu de bois très agréable. La chaleur des flammes toutes proches me réchauffa presque instantanément. Les fauteuils étaient moelleux et douillets, si bien que l'on aurait pu y dormir ! Rien de comparable avec les sièges de la salle que nous venions de quitter !

"Tu as toujours eu le chic pour dénicher ce genre d'endroits ! C'est une des nombreuses qualités que j'adore chez toi !!!"

Je lui souris à nouveau avant de poser mes prunelles sur le feu. Ses couleurs chaudes et le ballet des flammes dans la cheminée constituaient un décor idéal !

Adonis Nombre de messages : 626 Date d'inscription : 06/05/2007

Entrant à sa suite dans le salon de thé, je fus agréablement surpris par ce que j'y trouvais. L'endroit était idéal, je n'aurais pas rêver mieux pour me réconcilier avec elle. Profitant de la lumière tamisée et de l'agréable chaleur, j'ôtais mon manteau pour le poser sur le dosier du fauteuil avant de m'y asseoir. Ainsi confortablement installer, je m'emparais du menu pour choisir ce que j'allais prendre. C'était très difficile tellement le choix était grand.
Accueillant son compliment avec joie, mon sourire s'agrandit lorsque je relevais les yeux pour la regarder. Elle était si mignonne, surtout dans ce décor qui lui ressemblait tant. D'après ses dires, j'avais beaucoup de qualité et bien voilà une chose que je n'avais pas l'habitude d'entendre. J'avais un nombre incalculable de défaut et pour moi, mes qualités se comptaient sur les doigts d'une seule main.

Je... c'est gentil...

Résultat maintenant j'étais vraiment troublé. Heureusement que cela était beaucoup plus difficile à détecter chez les vampires. Ou sinon j'aurais été R-I-D-I-C-U-L-E comme si c'était mon genre...

Lilith Nombre de messages : 662 Age : 33 Date d'inscription : 17/05/2007

Sa réplique me surprit, venant de lui. Je ne l'avais encore jamais entendu dire cela avant aujourd'hui ! J'étouffai un léger fou rire et lui piquai la carte afin de choisir ce que j'allais commander. Il y avait tellement de bonnes choses, toutes plus tentantes les unes que les autres, qu'il en devenait horriblement difficile de se décider !
Je parcourus les différentes pages durant quelques secondes -à la vitesse d'un vampire, sans prendre garde aux gens nous entourant- en ayant l'impression de lire du chinois. J'arrivais à comprendre certains mots, mais d'autres m'étaient totalement inconnus. Après tout, c'était de l'italien !
Je me rapprochai de Ludwig l'air de rien avant de la poser devant lui, la page ouverte sur ce qui me semblait être les pâtisseries et autres sucreries.

"Tu peux me traduire ? Je n'y comprends rien du tout !"

Je lui fis les yeux doux pour l'inciter à le faire, bien que j'aie un bon pressentiment là-dessus.

"S'il teuuhh plaiit !"

Adonis Nombre de messages : 626 Date d'inscription : 06/05/2007

C'est que je ne comprends guère plus que toi l'italien...

J'avais observé la scène avec un grand sourire. Elle était si adorable lorsqu'elle se mettait à agir de cette manière pour avoir ce qu'elle désirait, chose qui n'était pas bien grande heureusement. Elle aurait pu obtenir de moi tout ce qu'elle désirait en un battement de paupière et ça elle devait sûrement le savoir.

Par chance, tu connais mon amour pour les pâtisseries, j'ai eu la bonne idée de me renseigner sur les spécialités italiennes. Je devrais donc pouvoir t'aider un petit peu.

Me saisissant de la fameuse carte, je commencais ma petite étude pour voir si je reconnaisais les termes utilisés. Cela n'étant pas bien compliqué, je pu rapidement lui énoncer ce qui se trouvait ici.

Alors il propose des parts de Zuccotto, je ne sais pas si cela te plaira il y a de l'alcool dedans. Des Cannoli, là on change de registre avec des pistaches, du chocolat et des oranges confites. Les incontournables Amaretti, des petits biscuits très secs - attention à tes canines -. Dans les biscuits n'oubliont surtout par les Florentins, un dé-li-ce. Ou alors bien sûr le grand classique, le Tiramisu.

Lilith Nombre de messages : 662 Age : 33 Date d'inscription : 17/05/2007

Zut ! Moi qui croyais qu'il connaitrait des notions d'italien. C'était vrai, comment l'aurait-il pu ? Mais heureusement, il me certifia s'être renseigné avant. Il n'eut donc aucun mal à déchiffrer la carte, du moins ce qui l'intéressait vraiment. A l'annonce de chaque met, j'en avais l'eau à la bouche. J'avais envie de tous les goûter !!

Je réfléchis durant un long moment, soucieuse de choisir le bon, et surtout incapable de me décider. Cependant, je dus bien le faire à regret..

"J'ai toujours voulu goûter du Tiramisu !! J'en ai souvent entendu parler, mais jamais je n'ai pu essayer. Et puis, c'est le seul que je connaisse, c'est un véritable mythe, tu sais ?!"

Je lui repris la carte et essayai à mon tour de déchiffrer l'italien, forte de ses révélations, tentant de retrouver les termes qu'il avait utilisé parmi les pâtisseries.

Adonis Nombre de messages : 626 Date d'inscription : 06/05/2007

Hum c'est sûr quant prennant du Tiramisu tu es certaine de ne pas avoir de mauvaise surprise. Des étoiles dans les yeux à chaque bouchées... Miam!

Ayant choisit moi aussi, j'accueillis avec plaisir l'arrivé du serveur. C'est maintenant qu'il allait falloir assurer pour se faire comprendre. Et puis cela aurait pu me permettre de reprendre des gallons du côté d'Esmée.

Buongiorno. Uno Tiramisu ed una parte di canolli. Ayant oublier le choix des boissons, je me tournais vers Esmée pour qu'elle choissise. Que bois-tu? Du thé? Du chocolat chaud? Ou plutôt un jus de fruit?

Pour ça par contre, il allait falloir qu'elle se débrouille toute seule pour déchiffrer la carte, je ne connaisais que la base, de la base.

Lilith Nombre de messages : 662 Age : 33 Date d'inscription : 17/05/2007

Je fus en effet très impressionnée par la façon dont il commanda au serveur ce que nous voulions. D'ailleurs, lorsqu'il se tourna vers moi, je mis quelques centièmes de secondes à réaliser qu'il s'adressait à moi -et dans notre langue de plus ! Je réfléchis un court instant avant de dire la première boisson qui me passait par la tête.

"Un chocolat chaud avec beaucoup de lait, s'il te plait. Il fait frai et j'ai besoin de me réchauffer !"

Je me tournai vers le serveur, voulant me montrer un tant soit peu utile. Ridicule, mais utile.

"Hum.. comment dites-vous ça ?"

Je me concentrai pour essayer de trouver quelque chose.

"Chocolate... hot... milk..."

J'étais sûre et certaine que ce n'était pas de l'italien...

Adonis Nombre de messages : 626 Date d'inscription : 06/05/2007

Venant à son aide, je me référais à mes connaisances pour me faire comprendre. Je ne me débrouillais peut-etre pas très bien mais sûrement mieux que ma soeur.

Due cioccolato caldo con molto latte...

Ayant compris le message que l'on voulait faire passer, le serveur s'éclipsa vers les cuisines pour crier notre commande de son accent fort est sûr de lui. Décidément, il serait loin le temps où nous serions capable de nous débrouiller comme lui.

Pour un début, c'est pas si mal que ça tu ne trouves pas?

Posant ma main sur la table, je tapotais le bois de mes doigts en hésitant longuement sur ce que j'allais faire. Sincèrement j'aurais bien étendu le bras pour attraper sa main mais était-ce le bon moment?

» Mort au Loup [Italie]