Ludwig Von Blutsauger

Nom:Von Blutsauger

Prénom:Ludwig

Age physique:17 ans

Age réelle: 100 ans

Caractère: On ne peut pas dire qu’il ait un caractère des plus charmant. Il est sans pitié avec ses proies et n’hésite pas à se montrer sadique.
Il est assez taciturne et il a le don d’énerver les autres par ses silences constants.
Bien qu’étant un jeune vampire, il ne supporte pas qu’on lui donner des ordres et même si on lui en donne il restera buté et ne les accompliras pas.
Ludwig est un être froid, distant et complètement renfermé.
Il est difficile pour lui de faire confiance au autres mais une fois cela fait, il est quelques de très agréables.

Description physique : Lorsqu’il était humain, il avait le teint matte mais depuis sa transformation il est plutôt d’une pâleur de craie.. Ludwig est grand et mince. Il a des cheveux assez désordonné couleur argent. Il a des yeux à la base très sombres mais selon ses humeurs, leurs couleurs peut aller du mordorée au violet. Bien qu’il paraisse assez fluet, il est plutôt musclé.
Il porte habituellement une chemise, un pantalon noir et une long manteau noir.

Histoire :Nous étions en 1789, au mois de juillet. Alors qu’en France, pays limitrophe au nôtre, la Révolution Française avait éclaté, l’Allemagne , elle, était toujours sous domination de l’Autriche. Le pays n’était que ruine et désolation, et bien sûr aucune de nos soit disant allié ne venait nous aider. Et ce n’était sûrement pas le Kaiser Adolphe qui allait arranger cela.
Mais revenons en au plus important, qui suis-je…
Je me nomme Ludwig, je venais à peine d’avoir 17 ans lorsque cet femme fit basculer ma vie. Moi et ma sœur Esmée nous avions quitter la maison suite à la mort de nos parents.
Depuis lors, nous vivions dans la rue en nous cachant des soldats Autrichiens.
Cette nuit là, alors que nous dormions dans une ruelle mal éclairé, un bruit attira mon attention. Je levais les yeux et fut immédiatement éblouie par la lanterne qui se trouvait à quelques mètres de nous.
Je reconnus immédiatement l’uniforme Autrichien et d’un bond, je me relevais attrapant la main de ma sœur encore à moitié endormie.
Nous, nous mîmes à courir aussi vite que nos estomacs criant famine nous le permettait.
Les soldats nous suivaient toujours alors que nous arrivâmes devant un carrefour. Esmée et moi prîmes des chemins différents, je pris le plus éclairés pour que ce soit moi qu’ils suivent et pas elle. Je ne voulais pas qu’elle se fasse attrapé, le traitement qu’ils lui feraient enduré serait bien pire que le mien.
Alors que je parvenais à les devancer, je me pris les pieds dans la guenille qui me servait de pantalon et je m’écrasais lourdement sur le sol.
Mort de fatigue, je ne parvenais plus à me relever. J’allais mourir cela était une chose certaine. Mais alors que je me roulais en chien de fusil pour essayer de me protéger, je sentis des bras féminins m’enlacé et j’eu l’impression de quitter le sol.
Une voix douce et fluette m’intima de garder mes yeux clos ce que je fis. Après un long moment qui me sembla être une éternité, je retrouvais le sol. J’ouvris doucement les yeux essayant d’identifier l’endroit où je me trouvais. C’était une vieille grange pleine de foins. Comment avions nous pu quitter Berlin si vite ???
Soudain, le souvenir de l’étreinte glacé me revint à l’esprit. Je relevais les yeux vers la silhouette caché dans l’ombre. Elle était de grande taille, ses longs cheveux d’un noir de corbeaux descendant jusqu’à ses hanches.
Tout un coup, elle se retrouva devant moi. Mais comment avait-elle pu faire ça ??? Mais je n’avais pas vraiment le temps de me poser des questions car déjà, elle se pencha vers moi son regard planté dans le mien.
Je n’arrive plus à bouger un muscle étant comme paralysé. J’étais totalement fasciné par ses yeux ou se mélangeait désir et douceur.
Je sentis alors le contact de ses lèvres sur les miennes. Je mis un certain temps pour comprendre ce qui m’arrivait avant d’enfin prolonger ce baiser. Ce ne fut que quelques instants car déjà, ses lèvres glissèrent dans mon cou. Ce fut une sensation agréable jusqu’à ce qu’elle enfonce profondément ses canines proéminentes dans ma chair tendre. Une violente douleur s’empara de moi, au même moment, la peur fit son apparition. Mais que me faisait-elle ???
Alors que je criais ou plutôt hurlait de douleur, elle ramena sa main blanche sur ma bouche pour la clôturer.
Ce supplice dura plusieurs longues minutes avant que le ciel ne m’accorde ce que je croyais la mort. Mais alors que je sombrais dans un profonde léthargie, les doigts de la jeune femme effleurèrent mes lèvres ce qui me fit ouvrir les yeux. Elle m’ordonna de boire le sang qui s’écoulait de la coupure qu’elle venait de se faire à l’index mais je refusais. Elle fut pourtant suffisamment convaincante car bientôt je sentis le liquide couler dans ma gorge.
Pendant trois interminables jours, je restais lové dans les bras de cette inconnue souffrant comme jamais.
Au bout de la troisième nuit, mes yeux se fermèrent sans que je ne m’en rendent compte.

Je me réveillais dans une petite chambre aux meubles pourpres, des rideaux lourds et épais masquant les hautes fenêtres. Alors que je relevais la tête pour inspecter plus précisément la pièce, une douleur sourde me fit porté la main à mon cou.
Bizarrement je ne fus pas étonné d’y trouver deux creux. Alors tout ce qui s’était passé n’était donc pas un rêve.
C’est alors que je me rendis compte qu’elle était là, en face de moi, assise dans un fauteuil qui arborait les mêmes couleurs que le reste de la pièce.
Un sourire se forma sur ses lèvres alors qu’elle se levait pour venir s’agenouiller à mes côtés.
Des milliers de questions se bousculaient dans mon esprit, je ne savais pas par où commencer. Elle posa alors son index sur mes lèvres comme si elle m’avait compris.
« Chut je vais t’expliquer…mais d’abord réponds juste à une question, n’as-tu pas faim ??? »
J’acquiesçai d’un signe de la tête, elle me tendit alors une coupe de cristal que j’identifiais rapidement comme étant du sang.
Cela me répugnait elle ne voulait comme même pas me faire boire une telle chose, je n’étais pas un animal après tout !!!
D’un geste de la main, je repoussais la coupe qui se brisa sur le sol. La jeune femme ne sembla pas perdre patience.
« Si tu as faim n’hésite pas. Et puis ne prends pas cet air dégoutté tu ne résisteras pas longtemps à l’odeur du sang… Enfin… »
Et ce fut-elle qui eut raison car moins de dix minutes plus tard, j’avais ingurgité ce sang qui ne me paraissait pas si répugnant que ça.
Plus tard dans la journée, elle m’apprit qu’elle se nommait Aurore. Elle m’expliqua aussi ce qu’elle était et surtout ce que moi j’étais devenu, un vampire…

Alors que cela faisait des années que nous vivions en paix, le 19 juillet 1870 la guerre franco-allemande nous replongeas dans le chaos d’antan.
Ce conflit opposa le Second Empire français aux Royaumes allemands unis derrière le royaume de Prusse.
La volonté prussienne était à peine caché car beaucoup d’entre nous devinèrent leurs intentions. Il voulait dominer totalement l’Allemagne qui n’était à cette époque qu’une fédération d’Etat quasi-indépendants.
Mal préparés, inférieurs en nombres et assez mal commandés, les Français se firent sévèrement battre dans de nombreuses batailles.
Le 2 septembre, l’empereur Napoléon III est fait prisonnier avec plus de 100 000 soldats.
Deux jours plus tard, une Révolution sans violence secoua la France et un gouvernement de défense nationale fut créer.
Un armistice fut signé le 28 janvier 1871 dix jour après la proclamation de Guillaume comme Empereur allemand.
Ce fut une victoire sans appel pour nous. Enfin c’est que nous crûmes car suite à la Semaine Sanglante les prussiens furent écrasés par les soldats de la Garde Nationale française.
Mais pendant la demi-année que dura le conflit, je n’avais qu’une idée en tête, –il fallait dire aussi que leur stupide guerre ne m’intéressait absolument pas…- retrouvé ma sœur.
J’errais dans les rues de Berlin en compagnie d’Aurore mais rien n’y fut nous ne trouvions pas une seule trace d’elle, c’était comme si elle s’était volatilisé.
Après quelques mois, j’abandonnais l’idée qu’elle eut survécu et je décidais de partir avec ma créatrice. Nous avons pris la route d’Hambourg préférant oublié ce qui c’était passé dans cette cité.
Mais, Hambourg ne fut finalement pas notre destination, car nous nous fîmes arrêter par la guérilla française ne connaissant pas encore l’existence de la fin de la guerre. Pour ne pas nous faire remarquer et aussi parce qu’Aurore ne voulait pas de mort supplémentaire, je dus me laisser attraper et conduire en France.
Là bas alors que la guerre unissait l’Empire Allemand sous la bannière prussienne, la France venait de devenir une république.
Malgré l’absurdité de la situation- un vampire étant forcé de se laisser dominer par un humain- je fus heureux de me retrouvé dans la prison du Temple, car c’est là que je découvris Esmée croupissant dans une cellule moisie. Par chance, on me mit dans la geôle voisine à la sienne, nous n’étions séparé que par quelques barreaux…


A suivre